Les éléments contenus dans ce glossaire sont constitués par des réflexions sur certains thèmes traités en séminaires. Ils seront ajoutés sans grand ordre préétabli ; il n’y a donc aucune prétention à l’exhaustivité.
le Contre-transfert, éléments de réflexion :
La cure-type se déroule au cabinet du psychanalyste, celui-ci étant assis dans un fauteuil derrière le patient qui est allongé sur un divan.
Le rythme est intense puisqu’il s’agit de 3, 4 voire 5 séances par semaine et qu’elle va durer habituellement plusieurs années. C’est justement cette intensité qui va permettre les changements en profondeur que l’analysant espère quand il entreprend cette démarche exigeante mais susceptible de l’aider durablement.
Les psychothérapies psychanalytiques sont liées au corpus freudien de la psychanalyse mais se démarquent de la cure-type par quelques différences essentielles : D’un point de vue pratique, les séances sont moins nombreuses, de une à deux par semaine au lieu des trois à quatre nécessaires à une cure de divan. Elles ont aussi l’avantage d’être en principe remboursées par les caisses maladies dans la mesure où elles sont proposées par un médecin psychiatre formé à la psychothérapie et s’appliquent à ce qu’il est convenu de considérer comme des troubles psychiques pouvant répondre aux conditions d’un diagnostique psychiatrique.
Souvent proposées dans un face-à-face, fauteuil-fauteuil, elles sont particulièrement adaptées lorsque le patient/la patiente souffre d’un trouble de la personnalité.
Les psychothérapies psychanalytiques se déclinent sous d’autres formes connues comme la psychothérapie psychanalytique de groupe, le psychodrame, la psychothérapie psychanalytique de relaxation etc.